Qu’est-ce que le développement personnel ?

Le développement personnel est un processus de croissance personnelle et d’amélioration de soi. Il se concentre sur la prise de conscience de soi et la transformation de soi, dans le but d’améliorer sa vie, de réaliser son potentiel et de devenir la meilleure version de soi-même.

Il implique souvent l’apprentissage de nouvelles compétences, la gestion du temps, la gestion du stress, la communication efficace, l’amélioration des relations, la gestion des émotions et la prise de décisions éclairées. Il peut également inclure des activités comme la méditation, la visualisation, la lecture, l’écriture et l’exercice physique.

Le développement personnel ne se limite pas à un domaine particulier de la vie. Il peut être appliqué à tous les aspects de la vie, y compris la santé, les relations, la carrière, la finance, la spiritualité et les loisirs. L’objectif est d’atteindre un état de bien-être, de satisfaction personnelle et de bonheur durable.

C’est un processus individuel et unique pour chaque personne. Il n’y a pas de méthode universelle pour le développement personnel, mais il y a de nombreuses ressources et outils disponibles pour aider les personnes à trouver leur propre chemin vers le développement personnel.

A quoi sert le développement personnel ?

  • Amélioration de l’estime de soi et de la confiance en soi
  • Réduction du stress et de l’anxiété
  • Amélioration des relations interpersonnelles
  • Développement de compétences professionnelles
  • Renforcement de la résilience

En résumé, le développement personnel peut aider les individus à améliorer leur bien-être émotionnel et mental, à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels, à renforcer leurs relations interpersonnelles et à devenir des individus plus épanouis et accomplis.

Comment fait-on du développement personnel ?

Il existe de nombreux outils de développement personnel disponibles pour aider les individus à améliorer leur vie et leur bien-être. Voici quelques exemples d’outils couramment utilisés dans le développement personnel :

  • La méditation : la méditation est une pratique qui implique la concentration de l’esprit sur un objet, une pensée ou une activité afin de développer la clarté mentale, la relaxation et la conscience de soi.
  • La visualisation : la visualisation est une technique qui consiste à imaginer des images mentales positives pour créer une expérience émotionnelle et mentale positive.
  • Les affirmations : les affirmations sont des déclarations positives utilisées pour renforcer la confiance en soi et favoriser la croissance personnelle.
  • La formation : la formation professionnelle ou personnelle peut aider les individus à acquérir de nouvelles compétences et à se perfectionner dans leur domaine.
  • Le coaching : le coaching est une méthode de développement personnel où un coach travaille avec un individu pour l’aider à atteindre ses objectifs personnels ou professionnels.
  • La thérapie : la thérapie est une méthode de développement personnel qui aide les individus à comprendre et à résoudre des problèmes émotionnels ou psychologiques qui peuvent affecter leur vie.

Ces outils peuvent être utilisés seuls ou en combinaison pour aider les individus à améliorer leur vie et leur bien-être.

Il existe 2 catégories de personnes

  • Ceux qui vont continuer encore et encore à vivre dans l’illusion d’une version limitée d’eux-mêmes
  • Ceux qui commencent à entrevoir des possibilités sur leur potentiel et qui décident de l’exploiter.

 

Quels sont les outils les plus connus et/ou les plus efficaces ?

Toutes les techniques ne conviennent pas à tout le monde. L’important est de choisir la technique qui résonne en nous. Bien évidemment on peut utiliser plusieurs techniques en même temps. C’est ce qui se fait souvent en coaching.

Voici quelques outils connus et efficaces :

 L’HYPNOTHERAPIE

 L’hypnothérapie est une forme de thérapie qui utilise l’hypnose pour aider les individus à atteindre des objectifs ou à résoudre des problèmes. L’hypnose est un état de conscience modifié dans lequel une personne est plus réceptive à des suggestions positives, des visualisations et des images mentales.

L’hypnothérapie est considérée comme une thérapie brève, c’est-à-dire qu’elle peut produire des résultats en un nombre limité de séances. Elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec d’autres formes de thérapie, telles que la thérapie cognitivo-comportementale.

 SOPHROLOGIE

La sophrologie est une méthode de développement personnel et de bien-être qui a été créée dans les années 1960 par le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo. Elle s’appuie sur des techniques de relaxation, de visualisation et de méditation pour aider les individus à développer une meilleure conscience de soi, à gérer le stress et à améliorer leur bien-être émotionnel et mental.

La sophrologie se base sur la théorie que l’esprit, le corps et les émotions sont interconnectés et qu’en travaillant sur chacun de ces aspects, il est possible d’atteindre un état de bien-être global. La pratique de la sophrologie se compose de plusieurs exercices de relaxation, de respiration et de visualisation, qui visent à aider les individus à se détendre et à se concentrer sur le moment présent.

Les exercices de sophrologie peuvent être adaptés à différents besoins et objectifs, tels que la gestion du stress, la confiance en soi, la préparation mentale pour des événements importants, la gestion de la douleur, la gestion des émotions, la préparation à l’accouchement, la gestion de la maladie chronique, etc.

La sophrologie peut être pratiquée individuellement ou en groupe, avec un instructeur ou à l’aide de ressources en ligne. Les séances de sophrologie durent généralement de 30 à 60 minutes et peuvent être pratiquées assis ou debout.

La sophrologie est considérée comme une méthode douce et non-invasive pour améliorer le bien-être émotionnel et mental, sans l’utilisation de médicaments ou de traitements invasifs. Elle est utilisée dans de nombreux contextes, tels que les écoles, les entreprises, les hôpitaux et les centres de bien-être, pour aider les individus à améliorer leur qualité de vie et leur bien-être global.

 ANALYSE TRANSACTIONNELLE

L’analyse transactionnelle (AT) est une théorie psychologique qui propose une méthode pour comprendre la personnalité, les relations interpersonnelles et la communication. L’AT a été développée dans les années 1950 par le psychiatre Eric Berne, qui a cherché à créer une approche de la psychothérapie qui soit plus accessible et compréhensible pour le grand public.

L’AT est basée sur le concept de “transactions”, qui sont les échanges verbaux et non verbaux que les gens ont les uns avec les autres dans les interactions sociales. Ces transactions peuvent être classées en trois catégories : parent, adulte et enfant. Selon Berne, chaque personne a une part de parent, une part d’adulte et une part d’enfant en elle, qui influencent la façon dont elle interagit avec les autres.

L’AT est utilisée dans la psychothérapie pour aider les gens à comprendre leur propre personnalité et leurs relations interpersonnelles, ainsi que pour améliorer leur communication et leur comportement. Elle est également utilisée dans d’autres domaines tels que la communication, l’enseignement, le coaching, la résolution de conflits et la gestion d’entreprise.

LA COMMUNICATION NON VIOLENTE

La Communication Non Violente (CNV) est une approche de communication créée par Marshall Rosenberg dans les années 1960. Elle vise à encourager une communication plus respectueuse, authentique et empathique entre les individus, en particulier dans les relations interpersonnelles, les conflits et les négociations.

La CNV se base sur quatre principes fondamentaux : l’observation, les sentiments, les besoins et les demandes. Ces principes sont utilisés pour structurer les échanges verbaux de manière constructive et pour aider les individus à mieux comprendre leurs propres sentiments et besoins ainsi que ceux des autres.

LES THERAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES

Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont une forme de psychothérapie qui se concentre sur les pensées, les émotions et les comportements d’un individu. Elles sont souvent utilisées pour traiter les troubles mentaux tels que la dépression, l’anxiété, les phobies, les troubles alimentaires, les troubles obsessionnels-compulsifs et les troubles liés au stress.

La thérapie comportementale vise à modifier les comportements problématiques d’un individu, en identifiant les comportements à changer, en déterminant les facteurs qui contribuent à ces comportements et en enseignant des techniques pour les modifier. Ces techniques peuvent inclure l’exposition progressive à des situations anxiogènes, l’apprentissage de techniques de relaxation et de respiration, et la formation à des compétences sociales.

LA PSYCHOLOGIE POSITIVE

La psychologie positive s’intéresse à l’étude des émotions positives telles que la joie, l’optimisme, la gratitude et l’empathie, ainsi qu’à l’identification des facteurs qui contribuent à l’épanouissement et au bien-être. Elle s’intéresse également aux pratiques qui permettent de cultiver ces émotions positives, comme la méditation, la pleine conscience et la pratique de la gratitude.

La psychologie positive s’appuie sur des recherches en psychologie, en neurosciences, en sociologie et en autres disciplines connexes pour identifier les facteurs qui contribuent à une vie satisfaisante et épanouissante. Elle se concentre sur les forces et les ressources des individus, plutôt que sur leurs faiblesses et leurs problèmes.

LA PNL

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une méthode de développement personnel qui a été développée dans les années 1970 par Richard Bandler et John Grinder. Cette méthode se concentre sur la façon dont les individus perçoivent le monde, communiquent avec les autres et se comportent.

Le nom de la PNL vient de trois éléments clés de son approche : la “programmation”, qui fait référence aux habitudes et aux schémas de pensée et de comportement que les individus ont développés ; le “neuro”, qui fait référence aux processus neurologiques et mentaux qui influencent ces habitudes et schémas ; et la “linguistique”, qui se rapporte à la façon dont le langage est utilisé pour communiquer ces habitudes et schémas.

La PNL vise à aider les individus à mieux comprendre leur propre façon de penser, de communiquer et d’agir, et à développer des stratégies pour changer leur comportement et atteindre leurs objectifs.

La PNL est utilisée dans une variété de contextes, y compris la psychothérapie, la communication, la vente et la gestion. Elle est considérée comme une méthode efficace pour aider les individus à améliorer leur communication et à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.

LA PROCESS COM

La Process Communication (Process Com) est une méthode de communication et de développement personnel créée par le psychologue américain Taibi Kahler dans les années 1970. Elle est basée sur la théorie de la personnalité, qui soutient que chaque individu possède six types de personnalité différents, qui influencent leur façon de communiquer et d’interagir avec les autres.

La Process Com propose également un modèle de communication qui se compose de six canaux de communication différents, qui sont utilisés pour transmettre l’information et interagir avec les autres. Ces canaux de communication incluent la voix, le langage corporel, les émotions, le niveau logique, les jeux psychologiques et les besoins psychologiques.

La Process Com utilise une approche pratique et interactive pour aider les individus à mieux comprendre leur propre personnalité et celle des autres, et à apprendre à communiquer de manière efficace dans différents contextes. Les outils et les techniques de la Process Com peuvent être utilisés dans une variété de contextes, tels que les relations interpersonnelles, la gestion, la vente, le coaching et la thérapie.

La Process Com est considérée comme une méthode efficace pour aider les individus à développer leurs compétences de communication, à améliorer leur compréhension des autres, à renforcer leur confiance en eux et à améliorer leur bien-être émotionnel et mental.

 ENNEAGRAMME

L’ennéagramme est un système de compréhension de la personnalité qui identifie neuf types de personnalité distincts. Chaque type a ses propres motivations, comportements, croyances et valeurs. Il est utilisé comme un outil de développement personnel pour aider les individus à mieux comprendre leur propre personnalité et celle des autres, ainsi qu’à améliorer leur communication, leurs relations interpersonnelles et leur bien-être émotionnel et mental.

L’ennéagramme est enseigné dans les grandes Universités américaines qui dispensent des cours de psychologie, psychiatrie et de profilage criminel.

L’ennéagramme est basé sur la théorie que chaque type de personnalité a une structure de pensée et de comportement prédominante qui est influencée par les motivations profondes et les peurs de cette personne.

L’ennéagramme est souvent utilisé comme outil de développement personnel pour aider les individus à mieux comprendre leur propre personnalité et à améliorer leur bien-être émotionnel et mental. Il peut également être utilisé pour améliorer les relations interpersonnelles, la communication et la dynamique de groupe, en aidant les individus à mieux comprendre les autres types de personnalité et à s’adapter à leurs besoins et à leurs motivations.

 IKIGAI

L’ikigaï est un concept japonais qui signifie littéralement “raison d’être” ou “motivation de vivre”. Il s’agit d’une philosophie de vie qui vise à aider les individus à trouver un sens et une direction dans leur vie, en se concentrant sur ce qui les passionne, ce pour quoi ils sont doués, ce dont le monde a besoin et ce qui leur permet de gagner leur vie.

L’ikigaï est souvent considéré comme un concept qui peut aider les individus à trouver un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle, en leur permettant de se concentrer sur ce qui est le plus important pour eux. Il est également considéré comme un moyen d’améliorer le bien-être émotionnel et mental en aidant les individus à se sentir plus connectés à leur vie et à leurs objectifs.

LA LOI DE L’ATTRACTION

La loi de l’attraction est une théorie qui propose que les pensées et les émotions d’une personne influencent son environnement et attirent des expériences positives ou négatives dans sa vie. Selon cette théorie, les pensées positives attirent des expériences positives et les pensées négatives attirent des expériences négatives.

La loi de l’attraction est basée sur l’idée que tout dans l’univers est composé d’énergie et que cette énergie est influencée par nos pensées et nos émotions. En focalisant notre attention sur ce que nous voulons dans la vie, plutôt que sur ce que nous ne voulons pas, nous attirons des expériences positives dans notre vie.

Bien que la loi de l’attraction soit souvent associée à la spiritualité et à la pensée positive, elle a également été étudiée dans le cadre de la psychologie et des sciences cognitives, qui ont examiné comment les pensées et les émotions peuvent influencer les comportements et les résultats.

Les principes de base de la PNL

La vision du monde : Les mots sont porteurs d’expérience. Nous réagissons beaucoup plus à la manière dont les mots sont dits qu’aux mots eux-mêmes. Toute réaction est liée à la manière dont on perçoit la situation, plutôt qu’à la situation elle-même.

La manière dont je perçois la situation change ma réaction.

Si je reste focalisé sur les problèmes, je génère du stress. Il faut donc porter son attention non pas sur ce qui ne va pas, mais sur ce que l’on souhaite qu’il arrive par rapport à la situation. On passe ainsi de la position où l’on subit, à la position où l’on crée du positif. On devient acteur de sa vie.

 

L’important

1) Savoir ce que l’on veut

2) Utiliser les leviers pour y arriver

 

Les expériences conditionnent la perception que l’on a de soi. Lorsque l’expérience est positive, elle amène de la confiance et l’énergie en stratégie positive. Cette stratégie positive va entraîner des comportements positifs qui vont entraîner des résultats positifs.

Il en va de même pour le côté négatif. La crainte entraine des stratégies négatives et par conséquent de mauvais résultats.

 

Heureusement, il existe des moyens efficaces pour remédier à ces pensées négatives et les transformer en émotions positives.

 

Les ressources de l’être humain : Il existe une différence entre le niveau d’être de la personne et sa capacité à donner le meilleur d’elle-même (ex : lors d’un examen, le niveau d’être n’est pas forcément le même que la capacité à donner de soi pendant l’examen).

Nous existons car nous avons tous des besoins qui peuvent générer des satisfactions ou des frustrations.

 

  • Besoin physique, matériel et financier
  • Besoin relationnel, (reconnaissance)
  • Besoin intellectuel (explication, compréhension de la situation)
  • Besoin spirituel (écologique, sens, spirituel)
  • Besoin onirique (rêve)

 

Indicateurs de satisfaction ou de frustrations.

 

Satisfactions / Frustrations

Responsabilité / Destruction (autodestruction)

Plaisir / Dépréciation/dépendance

Motivation  / Démotivation

Trouver du sens  / Plus aucun sens

 

La communication verbale et non verbale : Dans la communication, l’écoute est très importante. Si l’écoute n’est pas bonne, l’interlocuteur peut se sentir dévalorisé, non respecté. L’importance de la communication c’est la prise en compte de l’autre. Ainsi plus le discours est chargé émotionnellement plus c’est important.

 

Différentes écoutes

L’écoute active : Je fais des choses dans le but d’obtenir des choses (favorise un climat de confiance). Par exemple, j’écoute ce vous dites et j’adapte mon discours afin de vous stimuler à vous sentir mieux).

L’écoute passive : Je suis la conversation et je montre mon intérêt en laissant quelques silences pour que l’idée que j’avance s’inscrive dans le cerveau de l’autre.

Lorsqu’on a besoin de défendre une idée, un projet, lors d’une réunion, d’une conférence, etc… pour une bonne communication, il n’est pas forcément judicieux de défendre l’idée elle-même, mais plutôt le ressentit par rapport à l’idée.

Pour défendre un ressentit, il est important de bien écouter ce que dit l’interlocuteur et ensuite de reprendre ses propres mots en les associant aux idées que l’on veut défendre. On l’amène ainsi à penser ce que l’on veut qu’il pense.

La reformulation du ressentit est plus importante que ce qui a été dit.

Dans une communication écrite ou verbale, les détails vont définir le degré d’importance que l’on donne aux situations et aux personnes. Parmi tout ce qui est important, qu’est ce qui est le plus important ? Pour le coach, par exemple, l’important c’est de reformuler les paroles du stagiaire, par des mots simples et synthétiques en donnant de la valeur.

Les marques d’attention sont un levier de développement très puissant. Plus les marques d’attention sont personnalisées, affinées, précises, sincères, plus elles ont d’impact chez l’interlocuteur. Elles vont provoquer de l’énergie, haute ou basse, suivant les leviers utilisés.

 

Haute énergie négative : Agacement qui va aller vers le stress, les paroles deviennent agressives. On peut aller jusqu’à la rage

Basse énergie négative : Lassitude, ennuie, regret, tristesse, mélancolie, qui vont entrainer la déprime.

Basse énergie positive : Détente, instant zen, paix intérieure.

Haute énergie positive : Gaité, intérêt, excitation, enthousiasme, euphorie.

L’excès d’émotions positives ou négatives diminuent la réflexion. C’est très logiquement que le négatif va générer du négatif émotionnellement mais aussi physiquement. Tout autant le positif va générer du positif émotionnellement mais aussi physiquement.

Il est important d’agir sur son propre état émotionnel pour pouvoir agir sur l’état émotionnel de l’autre.

 

Identification et modification des états internes (émotionnel)

Qu’est-ce qu’un état interne ?

C’est l’humeur, l’esprit, l’émotion du moment.

 

Qu’est-ce qui influe sur notre état interne ?

  • L’environnement : être enfermé ou être dehors, dans un endroit paisible ou pas
  • L’attitude physique: se tenir droit ou baisser les épaules par exemple
  • La pensée: nos souvenirs, nos interactions quotidiennes avec les autres

 

Comment agir sur notre état interne ?

Le cerveau adore le confort. On va par exemple, se garer toujours à la même place, c’est un peu pareil pour la pensée. On part du principe que si la réponse à une question a été NON, elle sera toujours NON. On est dans ce qu’on appelle, les croyances limitantes.

Les souvenirs cognitifs (VAKOG) permettent de ressentir à nouveau les sentiments même longtemps après.

Lorsque les souvenirs sont très précis, ils permettent lors d’un mauvais moment, de ressentir de belles émotions en y repensant. On peut modifier son état d’esprit et son état d’âme grâce aux souvenirs cognitifs. Le corps réagit immédiatement à l’état interne.

Par exemple, fermez les yeux et pensez que vous mangez un citron, instinctivement votre corps réagit en accentuant l’effet salivaire dans votre bouche. Il en va de même avec les sentiments. Nous adaptons nos échanges en fonction de ce que nous connaissons. Par exemple, lorsque quelqu’un nous raconte une anecdote, involontairement nous l’imaginons comme si nous y étions mais avec notre réalité et non la sienne.

 

Comment favoriser une bonne communication ?

 

4 points cruciaux pour obtenir une bonne communication

  • La synchronisation
  • L’ancrage
  • La reconnaissance
  • L’authenticité

 

La synchronisation : Ce qui se ressemble à tendance à s’assembler. On aime se sentir bien avec les gens qui nous ressemblent ou qui poursuivent le même but.

Se mettre au même niveau (physiquement) et dans la même position amène un sentiment de confiance, on peut alors être attiré par la différence.

L’ancrage : Ascenseur émotionnel. On se sent bien avec les gens qui ont le même état émotionnel. Par exemple quelqu’un de dynamique va rechercher la compagnie de quelqu’un de dynamique également. Quelqu’un de calme, cherchera quelqu’un de calme.

La reconnaissance : L’écoute et la valorisation de ce que dit l’autre. On se sent bien quand on se sent important.

L’authenticité : Cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait. Plus la demande est claire et sincère, plus le résultat est positif.

Lorsque la pensée et l’émotion sont cohérentes, alors le comportement est aligné. Lorsque la pensée et l’émotion sont incohérentes, alors la communication non verbale entre en jeu.

La partie non verbale est celle qui prend généralement le dessus.

Les émotions arrivent et se manifestent avant qu’on s’en rende compte et qu’on en ait conscience. C’est le décalage entre ce qui est dit, et ce qui est manifesté.

Par exemple, sur la surprise, les sourcils vont se relever, les paupières aussi. La bouche peut être bée.

La peur va provoquer également la remonter des sourcils mais ils seront plus droits et on verra apparaître le blanc de l’œil. La bouche va s’ouvrir mais les coins des lèvres vont êtres étirés vers les côtés ou vers le bas.

La tristesse va faire remonter les sourcils en pointe. La base du sourcil s’abaisse vers le nez.

La joie va se manifester par un sourire, mais attention, le sourire est souvent utilisé pour marquer une autre émotion. Le vrai sourire fait remonter légèrement la pommette et fait ressortir les pattes d’oie autour des yeux.

Le dégoût amène le muscle du nez à se contracter automatiquement des deux côtés

Le mépris, c’est la seule expression faciale qui est unilatérale. La bouche peut se contracter soit d’un côté, soit de l’autre.

La colère va faire froncer les sourcils et contracter la bouche. Les lèvres peuvent s’affiner, rentrant vers la bouche.

Lorsque l’interlocuteur manifeste une émotion ou une posture qui n’est plus en adéquation avec ce que l’on essaye de lui démontrer, alors il faut changer immédiatement de technique, avant même qu’il ne s’en rende compte lui-même.

 

Plus le message à faire passer sera adapté à la personne, plus il y a de chances de succès.

 

3 techniques non verbales pour une bonne communication.

  • L’attention
  • La posture
  • Le langage

 

L’attention : Plus l’attention portée à la conversation et à la personne est importante, plus l’interlocuteur se sentira en confiance. Il faut être à 100% dans le moment et ne pas penser à autre chose.

La posture : Utiliser la même posture que l’interlocuteur amène un état de confiance. Par exemple, croiser les bras, juste après lui, les jambes, incliner la tête, poser les mains sur la table, etc…

Le langage : Utiliser le même ton de voix, le même volume et le même débit. Quelqu’un qui parle fort ne supportera pas quelqu’un d’inaudible. A l’inverse, quelqu’un qui parle doucement ne supportera pas quelqu’un qui parle trop fort.

Quelqu’un qui parle lentement sera bousculé par quelqu’un qui parle vite, et quelqu’un qui parle vite sera ennuyé par quelqu’un qui parle lentement.

Dans le langage, il est important également de reprendre les mots les plus utilisés par l’interlocuteur pour les insérer à nouveau dans la conversation (VAKOG)

L’évolution et le changement : L’idée est de montrer que la réussite n’est pas une gare d’arrivée. La réussite c’est une dynamique de croissance permanente.

Une réussite répond à ce qui est important pour nous.

 

Comment préparer sa réussite :

  • Prendre conscience du résultat : Qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que j’entends ? Qu’est-ce que je ressens ?
  • Prendre conscience des conséquences : Quel est mon but ? Quelles sont mes valeurs qui amènent à cet objectif ?
  • Prendre conscience des alliances : Quelles sont les personnes déjà impliquées ou a impliquer dans mon objectif ?
  • Prendre conscience des premiers pas : Quelle attitude dois-je changer pour atteindre mon but ?
  • Prendre conscience des ressources : Quelles sont mes ressources émotionnelles, matérielles, financières qui me permettent d’atteindre mon but.
  • Prendre conscience de la qualité de mon objectif : Est-ce que mon objectif est précis ? Est-il réalisable ?

 

Comment définir son évolution :

1) faire le point de ce qui est important pour soi,

2) penser à l’avenir et y intégrer les nouveaux comportements qui vont donnes accès à ces besoins.

L’Ennéagramme, l’étude du comportement humain

L’ennéagramme c’est un système d’étude de la personnalité qui permet d’apprendre à se connaitre soi-même et apprendre à connaitre les autres.

Il décrit les généralités psychologiques humaines ainsi que les particularités que nous avons en nous.

Composé de deux mots grecs « Ennea » qui est le chiffre neuf et « gramma » qui signifie figure, il nous apprend les lois de la psyché.

L’ennéagramme est donc un « tout » représenté visuellement par un cercle (le monde) sur lequel viennent se positionner 9 profils différents représentant les 9 profils de l’être humain.

Dire de quelqu’un qu’il est de type 1 ou 2 etc…, ce n’est pas « l’enfermer » dans un profil, c’est dire que sa nature première, sa sensibilité, ses comportements sont dominés par un type 1 ou 2 ou 3 etc… Cependant, chaque type de profil est influencé par les « ailes » qui sont l’intégration ou la désintégration des autres profils de l’ennéagramme.

Il n’y a pas de bon ou mauvais profil et pour chacun d’entre eux, il existe trois niveaux sur lesquels nous oscillons régulièrement ; le niveau sain, le moyen et le malsain.

Lorsque le profil dominant se situe au niveau sain, alors il est pleinement en phase avec lui-même, il est connecté à sa vérité. Il est dans une relation à l’environnement très harmonieuse. Il est dans l’intégration, c’est-à-dire qu’il a compris comment il fonctionne et manifeste les aspects les plus positifs de son type.

Au niveau moyen c’est le moment où il rentre dans un enjeu psychologique, il est en mode « compétition », du genre « comment l’autre me perçoit » et il va développer différentes formes de comportements, en fonction de son profil, afin d’être aimé et de retrouver un équilibre.

Au niveau malsain, le profil est tellement dans la compétition psychologique qu’il est animé par la peur. La peur de ne pas être parfait, de ne pas assez aider, de ne pas réussir, etc… Cela engendre des comportements négatifs, voire pour certains profils, de la violence verbale et/ou physique.

Il faut savoir que même si nous avons un profil prédominant, nous avons les 9 à l’intérieur de nous et suivant les situations que nous vivons, nous allons aligner des comportements de profils différents à notre profil dominant. Les neufs étant reliés par des « canaux énergétiques ».

La Structure de l’ennéagramme : Les profils

De manière très synthétique

  • Le perfectionniste est essentiellement dans la forme et dans la loi.
  • L’altruiste est dans la relation humaine, le lien
  • Le battant est dans l’action individuelle et la réussite
  • Le romantique est dans l’émotion excessive, la sensibilité, la création
  • L’observateur est en quête d’apprentissage
  • Le loyal est dans l’action collective, dans l’organisation collective
  • L’épicurien est dans le profit personnel
  • Le protecteur est dans les principes, c’est souvent un leader
  • Le Médiateur est dans l’harmonie, dans la réunification.

De ce fait, pour se sentir aimé, chaque profil cherchera à :

S’il est du type :

    1. Etre parfait
    2. Aider
    3. Réussir
    4. Etre différent
    5. Comprendre le bon
    6. S’entourer de gens
    7. Profiter de la vie
    8. Avoir le contrôle
    9. Etre toujours dans l’harmonie

Les grandes peurs des profils

  • Le perfectionniste a peur d’être critiqué, d’être pris en faute. En état de stress, le 1 devient très pointilleux sur les détails. Tout doit être parfait. Cela peut aller jusqu’aux tocs. Dans son système à lui, le 1 ne peut concevoir de se détendre tant que tout n’est pas rangé à sa place ou que tout le travail qu’il doit faire n’est pas fini.

Le 1 adore améliorer les choses, les rendre parfaites, il a un vrai talent pour ça. Le 1 est pleinement dans la zone saine, lorsque son environnement le satisfait.

  • L’altruiste a peur d’être rejeté. De ce fait il ne sait pas dire non aux autres même si cela le pénalise. Il pense qu’en refusant quelque chose à quelqu’un, ce dernier va le rejeter.

Au meilleur de lui-même, c’est-à-dire dans la phase « saine », l’altruiste est à l’écoute des autres. Il a le désir d’aider son prochain, car cela lui procure également du bien-être. Il est dans le don de lui-même.

  • Le battant a peur de l’échec et du regard des autres sur ce qu’il considère comme sa valeur. Son désir le plus profond est de réussir et surtout aux yeux des autres.

Il se défini beaucoup à travers son entourage, tant dans ses résultats positifs que négatifs. Son principal objectif est la réussite personnelle et sociale.

  • L’amoureux a peur de ne pas être reconnu à travers son originalité. Il lui est insupportable de penser qu’il est banal ou comme tout le monde. Il va donc chercher constamment à être original et à exister à travers cette différence. Le 4 adore la beauté, la créativité. Il est souvent dans l’excès tant positif que négatif.
  • L’observateur, quant à lui, a peur de la perte de repères, de manquer de connaissances, d’avoir un cadre déstructuré. Son besoin de comprendre est obsessionnel, quitte à s’écarter des autres pour mieux apprendre. Seule la connaissance est importante à ses yeux.
  • Le loyal a une grande peur de se retrouver seul, ne pas faire partie d’un groupe, d’une équipe, d’une association, d’un clan, etc… Il est tellement accès sur le bien d’un groupe, qu’il ne sait plus rien faire pour lui-même. Il a besoin de liens sociaux très forts. Il aime être entouré, recevoir, construire en équipe.
  • L’épicurien a peur de souffrir à cause du manque. Pour éviter cette souffrance, il va profiter au maximum de tout ce qu’il peut pouvant aller jusqu’à la « gloutonnerie ». Dans son paroxysme malsain il est totalement insatisfait de tout, rien n’est assez bien pour lui, il n’est pas traité aussi bien qu’il le faudrait. Il va donc dénigrer tout son environnement. Lorsqu’il est euphorique, il va acheter à outrance, manger à outrance, etc…
  • Le protecteur a peur d’être dépendant, de perdre le contrôle. Lorsqu’il est dans sa phase d’insécurité, sa manière de réagir est d’imposer sa loi. Le 8 doit régner. Si vous êtes avec lui, il vous protège de tout et de tout le monde. Il n’hésite aucunement devant la confrontation. Cependant si un proche le trompe, le 8 peut s’avérer redoutable et destructeur.
  • Le négociateur redoute le conflit et la division. Face aux problèmes il peut être dans le déni, se couper de la conscience des difficultés. Quoi qu’il arrive il essaie d’être toujours dans l’harmonie et refuse d’accepter la réalité. Dans son insécurité profonde, le 9 est incapable de construire quelque chose. Pour revenir à la réalité il lui faudra éveiller sa conscience sans quoi il n’obtiendra jamais rien.

Les dynamiques intérieures des profils

Sur ce schéma, les flèches indiquent la voie de désintégration, c’est-à-dire nos zones d’ombre.

Que veut dire la voie de désintégration ?

La voie de désintégration c’est la tendance qu’un profil va adopter lorsqu’il ira mal.

Par exemple, le 4, lorsqu’il sera dans sa phase malsaine, aura tendance à s’accaparer les mauvais comportements du 2. Le 6 prendra ceux du 3, le 7 ceux du 1, etc…

A contrario, pour « grandir » le profil 4 aura tendance à prendre « la lumière » du 1, le 6 adoptera celle du 9, le 7 celle du 5.

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L’état interne

Un état interne désigne l’état psychologique et/ou émotionnel dans lequel se situe une personne à un instant précis. C’est l’humeur du moment, l’état d’esprit.

 

L’état interne conditionne de manière très importante, notre vision du monde et par conséquent nos capacités, nos comportements, nos attitudes et les retours que l’on obtient. La plupart du temps, lorsque l’on rencontre une difficulté dans une situation, c’est dû au vecteur émotionnel. C’est-à-dire que lorsqu’on est capable de prendre du recul par rapport à une situation, tout va bien, mais quand on est « dedans », la réaction est plus forte que soi.

La PNL permet d’agir à ce niveau-là, en transformant l’émotion et par conséquent transformer le comportement.

 

Qu’est ce qui peut modifier un état interne ?

 

  • L’environnement : Notre état interne sera différent si on est enfermé ou en plein air, dans un lieu agréable ou pas.

  • Le corps, l’attitude physique: Suivant ce que nous vivons au cours de la journée, notre corps réagit. Il sera droit et fort si la journée est bonne, les épaules pourront s’abaisser, si la journée se déroule mal.
  • La pensée (VAK): Les émotions sont l’essence même de l’être humain. Les souvenirs cognitifs permettent de ressentir à nouveau des sentiments, même longtemps après. Lorsque les souvenirs sont très précis, ils permettent lors d’un mauvais moment de ressentir de belles émotions en y repensant. On peut ainsi modifier son état d’esprit et son état d’âme grâce aux souvenirs cognitifs.

Nous comprenons maintenant que les choses n’ont pas besoin d’exister, au moment présent, pour modifier notre état interne. Ce qui veut dire, que l’on peut modifier son état interne à la demande.

Les processus

Le corps réagit également à cet état interne et par conséquent à notre comportement.

Notre cerveau sélectionne pour nous les bonnes informations dont nous avons besoin, mais l’état émotionnel influence cette sélection. Face à une même situation, notre réaction et notre comportement sera différent en fonction de notre état interne. C’est ce que l’on appelle le processus de sélection.

Un autre élément qui va jouer dans l’identification de l’état interne et sa modification, c’est le processus de distorsion. Pour mieux comprendre une réalité qui nous est présentée, nous allons la comparer à ce que nous connaissons déjà. C’est-à-dire qu’au fur et à mesure que notre interlocuteur nous raconte une anecdote, nous allons l’imaginer en l’adaptant à ce que nous avons nous-même déjà vécu. Nous vivons SON histoire à travers NOS références antérieures, ce qui donne une réalité qui est la nôtre et non la sienne.

Le troisième processus des états internes est le processus de généralisation. Le cerveau adore le confort, et donc dès qu’il aura relié un comportement à une situation, il va toujours garder ce comportement comme étant l’unique.

Par exemple, nous allons toujours chercher à nous garer à la même place de parking, ou suivre toujours le même trajet pour aller travailler, ou encore partir du principe que si la réponse à une question a été négative, inutile de reposer la question, elle sera toujours négative.

Plus l’état interne est important, plus ces filtres vont être présents.

L’impact de l’état interne sur les résultats.

Nous avons vu que nos pensées influent sur notre état interne, notre état interne influe sur notre comportement, et notre comportement va donner le résultat.

Si nous avons une pensée positive quant à notre capacité de faire quelque chose, une perception de nous-même comme étant capable d’agir face à une situation, nous allons entrainer un sentiment de confiance à l’égard de notre capacité. Ce sentiment de confiance vient impacter notre état émotionnel qui obligatoirement génère du positif et enclenche instinctivement une stratégie ou un comportement de créativité par rapport à la situation. Cette stratégie créatrice et positive va conditionner le résultat, la réussite.

Tout ce process va se renforcer, au fil du temps, en s’obligeant à avoir des pensées positives.

Si par contre nous avons un sentiment négatif dans un domaine, nous allons impacter notre état interne avec des doutes, du stress, de la peur, et toutes ces émotions vont générer des comportements de retrait, de stagnation. Par conséquent, la stratégie mis en place à ce moment-là sera plutôt négative et conditionnera également le résultat qui ne sera bien évidemment pas celui que l’on aurait souhaité.

CONCLUSION

Pour que votre état interne soit un levier puissant vers la réussite et le succès, il vous faudra passer par trois étapes :

  • Apprendre à retrouver un état interne positif
  • Modifier l’état interne à volonté
  • Choisir l’état interne indispensable dans chaque situation.

Les ressources

Qu’est-ce qu’une ressource ?

Une ressource est un processus qui permet à un individu d’atteindre un état émotionnel désiré. C’est un élément puissant qui se trouve à l’intérieur de nous mais qui peut être en veille. Les ressources permettent également de faire face à des difficultés et sont précieuses pour faire face aux aléas de la vie.

L’un des présupposés en PNL est que chaque personne détient déjà en elle les ressources dont elle a besoin pour agir efficacement sur sa problématique.

Parfois il y a une différence entre le niveau d’être de la personne et sa capacité à donner le meilleur d’elle-même comme par exemple lors d’un examen où l’individu est excellent tout au long de l’année mais perd tous ces moyens au moment de passer l’examen. C’est dans ces moments qu’il est important de faire appel à ses ressources.

Le fait que nous ayons tous, les ressources nécessaires, ne veut pas dire que nous en ayons conscience, ni même que nous sachions les identifier et les utiliser. Certaines ressources sont acquises dès le plus jeune âge, d’autres sont à trouver, à stimuler et/ou à activer.

En psychologie traditionnelle, les problèmes sont généralement traités sous l’angle de la faiblesse, c’est-à-dire la recherche de ce que la personne a fait de « mal ». Or, si l’on veut progresser, activer des ressources constructives et positives, il vaut mieux mettre l’accent sur la force de la personne.

L’objectif de cette approche est de permettre à l’individu de voir son problème d’un point de vue positif et ainsi agir pour trouver une solution rapidement.

 

L’état interne :

Un état interne désigne l’état psychologique et/ou émotionnel dans lequel se trouve une personne à un instant précis. Il est influencé par notre environnement, par nos sens (visuels, auditifs, kinesthésiques, olfactifs, gustatifs), également par nos pensées, nos souvenirs et notre corps (se tenir droit ou baisser les épaules par exemple)

L’état interne c’est notre humeur du moment, ce que nous ressentons à ce moment précis.

Les souvenirs cognitifs permettent de ressentir à nouveau des sentiments même longtemps après. Plus le souvenir est ancré, plus l’état interne se modifie lorsque l’on fait appel à ce souvenir.

Prenons par exemple un citron. Imaginez-vous croquer dedans à pleines dents et avaler le jus qui s’en écoule. Automatiquement votre processus salivaire se met en route et vous avez une sensation d’acidité dans votre bouche.

Ce souvenir vient de modifier votre état interne.

Il en va de même avec les « bons et mauvais » souvenirs. Plus notre souvenir va être positif et plus notre état interne va générer du bien-être. Plus notre souvenir est négatif, plus notre état interne va générer du stress.

En PNL, on parle d’ascenseur émotionnel, car l’état interne peut monter et descendre rapidement en fonction de la situation dans laquelle nous nous trouvons et notre capacité à gérer les émotions que nous ressentons à l’instant précis.

Notre état interne conditionne énormément notre rapport à l’autre et au monde.

En changeant notre ascenseur émotionnel, nous changeons l’interprétation, les émotions et les réactions que l’on peut avoir face à une situation, ou face à quelqu’un.

Identifier ses ressources

Lors d’une reconversion professionnelle, par exemple, les doutes, les peurs, les fausses croyances, les mauvais ancrages subliminaux viennent semer la zizanie dans notre esprit et nous freinent dans notre élan.

Pour enrailler cette boucle infernale qui nous pollue et nous empêche d’avancer, nous allons devoir aller à la recherche de nos ressources internes et externes.

Les ressources internes 

Les ressources internes peuvent provenir d’expériences passées, de souvenirs, d’expériences vécues par l’entourage, de notre capacité à imaginer et surtout de notre capacité à apprendre et nous mettre en action. Ce sont nos connaissances acquises, nos valeurs, nos capacités.

Pour aller rechercher une ressource interne, et en prendre pleinement conscience, nous pouvons nous poser des questions sur les problèmes, que nous avons déjà surmontés par le passé, et surtout comment avons-nous réussi à les surmonter.

Le « comment » donne la ressource.

Le « comment » c’est l’ensemble de forces, de ressentis positifs, de degré de confiance, des comportements que nous avons utilisés pour régler un précédent problème ou une situation difficile.

Pour récupérer nos ressources internes nous devons mettre notre focus sur nos qualités qui nous permettraient d’atteindre notre but, comme par exemple la ténacité, la volonté, notre capacité à la médiation, etc…

Ce n’est pas parce que notre potentiel ne s’est pas encore révélé qu’il n’existe pas.

Voici un exercice à faire pour développer des ressources internes :

Imaginez la situation conflictuelle ou votre problématique et visualisez-vous en train de régler le problème.

Pour ce faire, installez-vous confortablement et fermez les yeux. Faites travailler votre imaginaire sur ce qui vous stresse en ce moment.

Lors de la visualisation il est important de mettre le plus de détails possibles dans la scène et surtout de vous voir dans le meilleur de vous-même. Regardez-vous sous plusieurs angles, un peu comme un caméraman qui prendrait plusieurs angles de vue. Regardez comme vous vous tenez droit, ouvert, détendu, souriant. Vous savez ce que vous devez faire pour calmer le conflit. Vous prêtez attention à votre intonation, votre posture corporelle. Ressentez cet état positif, plein de confiance. Attardez-vous longuement sur ce moment de bien-être et de réussite. Plus votre visualisation sera précise, plus le processus sera puissant.

Votre cerveau va imprimer cet état interne et lorsque vous aurez besoin d’aller chercher une ressource, il vous sera beaucoup plus facile de l’activer car vous l’aurez ressenti et mise de côté (dans votre inconscient) afin de pouvoir l’utiliser au moment voulu.

La visualisation est un outil très puissant.

https://www.gallhope.com/le-pouvoir-de-la-visualisation/

Les ressources externes

Les ressources externes sont nos compétences, nos diplômes, nos biens matériels. Par exemple, j’ai le projet de devenir commercial, une de mes ressources externes est ma voiture.

Les ressources externes peuvent se trouver également dans notre entourage, sur notre lieu de travail, dans une salle de sport, etc… ce sont les personnes susceptibles de nous aider dans notre quête, par leur réseau, leurs compétences, leurs ressources internes qui nous n’avons pas encore réussit à développer à l’intérieur de nous-même.

Nous pouvons les trouver également dans les alliances, dans les associations avec les autres, auprès d’organismes comme une banque par exemple, si nous avons besoin d’un prêt pour lancer une activité.

Nous pouvons en acquérir davantage en faisant des formations, en assistant à des séminaires, à des webinaires, etc…

Les ressources externes sont toutes les ressources dont nous pouvons disposer ou acquérir pour entrer en action.

L’ensemble des ressources, internes et externes, permettent de répondre aux besoins fondamentaux, physiologiques, psychiques, ou sociaux.

Les croyances

Qu’est-ce qu’une croyance ?

Une croyance est une affirmation que l’on considère comme vraie. C’est une conviction profonde.

La croyance forge notre vision du monde, elle se développe dans notre inconscient. Elle influe sur notre comportement.

Il existe deux sortes de croyances.

Les croyances aidantes et les croyances limitantes.

 

La croyance aidante :

La croyance aidante va nous pousser vers l’avant, nous permettre de nous réaliser, d’avoir confiance en nous.

Quelques exemples de croyances aidantes :

  • Tout est expérience, il n’y a pas d’échec
  • Mon bonheur de dépend que de moi
  • La perfection n’existe pas
  • Les jugements et les critiques sont une perte de temps

La croyance limitante :

La croyance limitante va nous empêcher d’avancer, va freiner notre développement personnel.

Quelques exemples de croyances limitantes :

  • Je n’ai jamais été doué pour ça
  • Les femmes ne sont pas faites pour ce travail
  • Je ne réussirai jamais
  • Je ne suis pas assez important pour obtenir ce poste

Les croyances limitantes sont associées à ce que l’on appelle en coaching un « driver ».

Le driver est le message contraignant, intégré depuis l’enfance qui influe également sur notre comportement. Il y en a 5.

  • « Fais plaisir ! »
  • « Fais l’effort ! »
  • « Sois fort ! »
  • « Dépêche-toi »
  • « Sois parfait ! »

Ces mots, qui semblent totalement anodins et que l’on utilise régulièrement tout au long de notre vie, ont un impact direct sur notre comportement.

Le « Fais plaisir ! » donne plus tard, ce genre de croyance

  • Si je ne le soutiens pas, il va m’en vouloir….
  • A force de m’occuper des autres, je n’ai plus le temps pour moi…
  • S’entraider c’est le minimum dans une équipe…

Les atouts

  • Fait spontanément passer l’intérêt général avant les autres.
  • Possède une aisance relationnelle qui lui permet d’être le moteur dynamique d’une équipe.
  • Facilite l’interaction dans une équipe.

Les faiblesses

  • Perd beaucoup de temps en contact inutile
  • Ne sait pas dire non
  • Se laisse envahir par les demandes
  • Se sacrifie toujours pour les autres
  • Suit les évènements sans pouvoir ajuster les priorités

Le « Fais l’effort ! » donne plus tard, ce genre de croyance

  • « Allez ! je dois faire encore un effort »
  • « Sans effort, je n’arriverai à rien ! »
  • « Est-ce-que j’ai vraiment fait tout ce que je pouvais ? »

Les atouts

  • Ne se laisse pas déstabiliser
  • Est persévérant face à l’adversité et à la difficulté
  • A une forte capacité d’entrainement
  • A une forte aptitude à rebondir après un échec.

Les faiblesses

  • A peur de ne pas être à la hauteur
  • Donne l’impression et croit qu’il faut travailler dur
  • La vie n’est pas une partie de plaisir
  • N’aboutit pas toujours au résultat escompté
  • La quantité du travail compte plus que le résultat.

Le « Soit fort ! » donne plus tard, ce genre de croyance

  • « Je ne dois surtout pas montrer mes faiblesses »
  • « Quand on veut, on peut ! »
  • « Dans la vie il faut savoir se débrouiller seul ! »

 

Les atouts

  • Possède une énergie considérable
  • S’avère fiable, fera tout son possible pour être à la hauteur des engagements
  • Rassurant pour son entourage
  • Résiste à la pression

Les faiblesses

  • Pense qu’il doit se débrouiller seul
  • Accepte toutes les tâches même celles qui ne sont pas de son ressort
  • N’admet pas de s’être trompé
  • Vit en tension permanente

Le « Dépêche-toi ! » donne plus tard, ce genre de croyance

  • « J’aime quand ça va vite, les gens qui prennent leur temps m’énerve »
  • « Qu’est-ce qu’on attend pour commencer ? »
  • « Si le délai est trop court, on ne va pas y arriver ! »

Les atouts

  • Grande ardeur au travail
  • Accepte volontiers de nouveaux projets, challenges
  • Est particulièrement réactif
  • Ne se laisse pas arrêter par les obtacles
  • Dynamise son équipe

Les faiblesses

  • L’essentiel est de tout faire rapidement
  • A la sensation de toujours manquer de temps
  • Arrive souvent en retard

Le « Soit parfait ! » donne plus tard, ce genre de croyance

 

  • « Quelle horreur, je n’ai pas vu l’erreur ! »
  • « Comment ai-je pu faire aussi mal ? »
  • « Je dois me montrer irréprochable »
  • « S’il y a un défaut, c’est que mon travail est mauvais »
  • « Peu mieux faire ! »

Les atouts

  • Fais preuve d’une grande rigueur
  • Exerce naturellement un regard critique
  • Tire vers le haut toute son équipe

Les faiblesses

  • Doit tout contrôler
  • Se rajoute des exigences là on ne lui en demande pas
  • Fait et refait plusieurs fois son travail
  • N’a pas toujours le sens des priorités
  • Ne délègue pas.