Gall Hope

Les principes de base de la PNL

par | Fév 6, 2023 | PNL - Développement personnel

La vision du monde : Les mots sont porteurs d’expérience. Nous réagissons beaucoup plus à la manière dont les mots sont dits qu’aux mots eux-mêmes. Toute réaction est liée à la manière dont on perçoit la situation, plutôt qu’à la situation elle-même.

La manière dont je perçois la situation change ma réaction.

Si je reste focalisé sur les problèmes, je génère du stress. Il faut donc porter son attention non pas sur ce qui ne va pas, mais sur ce que l’on souhaite qu’il arrive par rapport à la situation. On passe ainsi de la position où l’on subit, à la position où l’on crée du positif. On devient acteur de sa vie.

 

L’important

1) Savoir ce que l’on veut

2) Utiliser les leviers pour y arriver

 

Les expériences conditionnent la perception que l’on a de soi. Lorsque l’expérience est positive, elle amène de la confiance et l’énergie en stratégie positive. Cette stratégie positive va entraîner des comportements positifs qui vont entraîner des résultats positifs.

Il en va de même pour le côté négatif. La crainte entraine des stratégies négatives et par conséquent de mauvais résultats.

 

Heureusement, il existe des moyens efficaces pour remédier à ces pensées négatives et les transformer en émotions positives.

 

Les ressources de l’être humain : Il existe une différence entre le niveau d’être de la personne et sa capacité à donner le meilleur d’elle-même (ex : lors d’un examen, le niveau d’être n’est pas forcément le même que la capacité à donner de soi pendant l’examen).

Nous existons car nous avons tous des besoins qui peuvent générer des satisfactions ou des frustrations.

 

  • Besoin physique, matériel et financier
  • Besoin relationnel, (reconnaissance)
  • Besoin intellectuel (explication, compréhension de la situation)
  • Besoin spirituel (écologique, sens, spirituel)
  • Besoin onirique (rêve)

 

Indicateurs de satisfaction ou de frustrations.

 

Satisfactions / Frustrations

Responsabilité / Destruction (autodestruction)

Plaisir / Dépréciation/dépendance

Motivation  / Démotivation

Trouver du sens  / Plus aucun sens

 

La communication verbale et non verbale : Dans la communication, l’écoute est très importante. Si l’écoute n’est pas bonne, l’interlocuteur peut se sentir dévalorisé, non respecté. L’importance de la communication c’est la prise en compte de l’autre. Ainsi plus le discours est chargé émotionnellement plus c’est important.

 

Différentes écoutes

L’écoute active : Je fais des choses dans le but d’obtenir des choses (favorise un climat de confiance). Par exemple, j’écoute ce vous dites et j’adapte mon discours afin de vous stimuler à vous sentir mieux).

L’écoute passive : Je suis la conversation et je montre mon intérêt en laissant quelques silences pour que l’idée que j’avance s’inscrive dans le cerveau de l’autre.

Lorsqu’on a besoin de défendre une idée, un projet, lors d’une réunion, d’une conférence, etc… pour une bonne communication, il n’est pas forcément judicieux de défendre l’idée elle-même, mais plutôt le ressentit par rapport à l’idée.

Pour défendre un ressentit, il est important de bien écouter ce que dit l’interlocuteur et ensuite de reprendre ses propres mots en les associant aux idées que l’on veut défendre. On l’amène ainsi à penser ce que l’on veut qu’il pense.

La reformulation du ressentit est plus importante que ce qui a été dit.

Dans une communication écrite ou verbale, les détails vont définir le degré d’importance que l’on donne aux situations et aux personnes. Parmi tout ce qui est important, qu’est ce qui est le plus important ? Pour le coach, par exemple, l’important c’est de reformuler les paroles du stagiaire, par des mots simples et synthétiques en donnant de la valeur.

Les marques d’attention sont un levier de développement très puissant. Plus les marques d’attention sont personnalisées, affinées, précises, sincères, plus elles ont d’impact chez l’interlocuteur. Elles vont provoquer de l’énergie, haute ou basse, suivant les leviers utilisés.

 

Haute énergie négative : Agacement qui va aller vers le stress, les paroles deviennent agressives. On peut aller jusqu’à la rage

Basse énergie négative : Lassitude, ennuie, regret, tristesse, mélancolie, qui vont entrainer la déprime.

Basse énergie positive : Détente, instant zen, paix intérieure.

Haute énergie positive : Gaité, intérêt, excitation, enthousiasme, euphorie.

L’excès d’émotions positives ou négatives diminuent la réflexion. C’est très logiquement que le négatif va générer du négatif émotionnellement mais aussi physiquement. Tout autant le positif va générer du positif émotionnellement mais aussi physiquement.

Il est important d’agir sur son propre état émotionnel pour pouvoir agir sur l’état émotionnel de l’autre.

 

Identification et modification des états internes (émotionnel)

Qu’est-ce qu’un état interne ?

C’est l’humeur, l’esprit, l’émotion du moment.

 

Qu’est-ce qui influe sur notre état interne ?

  • L’environnement : être enfermé ou être dehors, dans un endroit paisible ou pas
  • L’attitude physique: se tenir droit ou baisser les épaules par exemple
  • La pensée: nos souvenirs, nos interactions quotidiennes avec les autres

 

Comment agir sur notre état interne ?

Le cerveau adore le confort. On va par exemple, se garer toujours à la même place, c’est un peu pareil pour la pensée. On part du principe que si la réponse à une question a été NON, elle sera toujours NON. On est dans ce qu’on appelle, les croyances limitantes.

Les souvenirs cognitifs (VAKOG) permettent de ressentir à nouveau les sentiments même longtemps après.

Lorsque les souvenirs sont très précis, ils permettent lors d’un mauvais moment, de ressentir de belles émotions en y repensant. On peut modifier son état d’esprit et son état d’âme grâce aux souvenirs cognitifs. Le corps réagit immédiatement à l’état interne.

Par exemple, fermez les yeux et pensez que vous mangez un citron, instinctivement votre corps réagit en accentuant l’effet salivaire dans votre bouche. Il en va de même avec les sentiments. Nous adaptons nos échanges en fonction de ce que nous connaissons. Par exemple, lorsque quelqu’un nous raconte une anecdote, involontairement nous l’imaginons comme si nous y étions mais avec notre réalité et non la sienne.

 

Comment favoriser une bonne communication ?

 

4 points cruciaux pour obtenir une bonne communication

  • La synchronisation
  • L’ancrage
  • La reconnaissance
  • L’authenticité

 

La synchronisation : Ce qui se ressemble à tendance à s’assembler. On aime se sentir bien avec les gens qui nous ressemblent ou qui poursuivent le même but.

Se mettre au même niveau (physiquement) et dans la même position amène un sentiment de confiance, on peut alors être attiré par la différence.

L’ancrage : Ascenseur émotionnel. On se sent bien avec les gens qui ont le même état émotionnel. Par exemple quelqu’un de dynamique va rechercher la compagnie de quelqu’un de dynamique également. Quelqu’un de calme, cherchera quelqu’un de calme.

La reconnaissance : L’écoute et la valorisation de ce que dit l’autre. On se sent bien quand on se sent important.

L’authenticité : Cohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait. Plus la demande est claire et sincère, plus le résultat est positif.

Lorsque la pensée et l’émotion sont cohérentes, alors le comportement est aligné. Lorsque la pensée et l’émotion sont incohérentes, alors la communication non verbale entre en jeu.

La partie non verbale est celle qui prend généralement le dessus.

Les émotions arrivent et se manifestent avant qu’on s’en rende compte et qu’on en ait conscience. C’est le décalage entre ce qui est dit, et ce qui est manifesté.

Par exemple, sur la surprise, les sourcils vont se relever, les paupières aussi. La bouche peut être bée.

La peur va provoquer également la remonter des sourcils mais ils seront plus droits et on verra apparaître le blanc de l’œil. La bouche va s’ouvrir mais les coins des lèvres vont êtres étirés vers les côtés ou vers le bas.

La tristesse va faire remonter les sourcils en pointe. La base du sourcil s’abaisse vers le nez.

La joie va se manifester par un sourire, mais attention, le sourire est souvent utilisé pour marquer une autre émotion. Le vrai sourire fait remonter légèrement la pommette et fait ressortir les pattes d’oie autour des yeux.

Le dégoût amène le muscle du nez à se contracter automatiquement des deux côtés

Le mépris, c’est la seule expression faciale qui est unilatérale. La bouche peut se contracter soit d’un côté, soit de l’autre.

La colère va faire froncer les sourcils et contracter la bouche. Les lèvres peuvent s’affiner, rentrant vers la bouche.

Lorsque l’interlocuteur manifeste une émotion ou une posture qui n’est plus en adéquation avec ce que l’on essaye de lui démontrer, alors il faut changer immédiatement de technique, avant même qu’il ne s’en rende compte lui-même.

 

Plus le message à faire passer sera adapté à la personne, plus il y a de chances de succès.

 

3 techniques non verbales pour une bonne communication.

  • L’attention
  • La posture
  • Le langage

 

L’attention : Plus l’attention portée à la conversation et à la personne est importante, plus l’interlocuteur se sentira en confiance. Il faut être à 100% dans le moment et ne pas penser à autre chose.

La posture : Utiliser la même posture que l’interlocuteur amène un état de confiance. Par exemple, croiser les bras, juste après lui, les jambes, incliner la tête, poser les mains sur la table, etc…

Le langage : Utiliser le même ton de voix, le même volume et le même débit. Quelqu’un qui parle fort ne supportera pas quelqu’un d’inaudible. A l’inverse, quelqu’un qui parle doucement ne supportera pas quelqu’un qui parle trop fort.

Quelqu’un qui parle lentement sera bousculé par quelqu’un qui parle vite, et quelqu’un qui parle vite sera ennuyé par quelqu’un qui parle lentement.

Dans le langage, il est important également de reprendre les mots les plus utilisés par l’interlocuteur pour les insérer à nouveau dans la conversation (VAKOG)

L’évolution et le changement : L’idée est de montrer que la réussite n’est pas une gare d’arrivée. La réussite c’est une dynamique de croissance permanente.

Une réussite répond à ce qui est important pour nous.

 

Comment préparer sa réussite :

  • Prendre conscience du résultat : Qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que j’entends ? Qu’est-ce que je ressens ?
  • Prendre conscience des conséquences : Quel est mon but ? Quelles sont mes valeurs qui amènent à cet objectif ?
  • Prendre conscience des alliances : Quelles sont les personnes déjà impliquées ou a impliquer dans mon objectif ?
  • Prendre conscience des premiers pas : Quelle attitude dois-je changer pour atteindre mon but ?
  • Prendre conscience des ressources : Quelles sont mes ressources émotionnelles, matérielles, financières qui me permettent d’atteindre mon but.
  • Prendre conscience de la qualité de mon objectif : Est-ce que mon objectif est précis ? Est-il réalisable ?

 

Comment définir son évolution :

1) faire le point de ce qui est important pour soi,

2) penser à l’avenir et y intégrer les nouveaux comportements qui vont donnes accès à ces besoins.